door K. Nevens
1. De trouwe lezer van deze blog zal zich het bericht herinneren waarin werd gewezen op een arrest van het Hof van Beroep te Parijs, dat had geoordeeld dat deelnemers aan het televisieprogramma "Île de la Tentation" (Temptation Island) als werknemers moeten worden beschouwd ("Franse deelnemers aan Temptation Island willen werknemersstatuut, of nog, de verleiding van het arbeidsrecht"). Ik wees toen ook erop dat het cassatieberoep hangende was, maar dat het twijfelachtig was of het Franse Hof van Cassatie het arrest zou verbreken. Ik schreef meer bepaald: "Het Hof van Cassatie kan immers wel een wettigheidstoezicht uitoefenen met betrekking tot het wetsbegrip 'arbeid', maar het past niet in de opdracht van dit hoogste rechtscollege om de feitelijke beoordelingen van het Parijse Hof te censureren." Hetzelfde geldt trouwens ook voor de andere voor een arbeidsovereenkomst essentiële elementen, zoals gezag en loon.
In zijn arrest van 3 juni 2009 doet het Franse Hof van Cassatie zoals ik had voorspeld: het laat de feitelijke beoordeling van het Parijse rechtscollege ongemoeid. Het Hof overweegt:
"Qu’ayant constaté que les participants avaient l’obligation de prendre part aux différentes activités et réunions, qu’ils devaient suivre les règles du programme définies unilatéralement par le producteur, qu’ils étaient orientés dans l’analyse de leur conduite, que certaines scènes étaient répétées pour valoriser des moments essentiels, que les heures de réveil et de sommeil étaient fixées par la production, que le règlement leur imposait une disponibilité permanente, avec interdiction de sortir du site et de communiquer avec l’extérieur, et stipulait que toute infraction aux obligations contractuelles pourrait être sanctionnée par le renvoi, la cour d’appel, qui, répondant aux conclusions, a caractérisé l’existence d’une prestation de travail exécutée sous la subordination de la société Glem, et ayant pour objet la production d'une "série télévisée", prestation consistant pour les participants, pendant un temps et dans un lieu sans rapport avec le déroulement habituel de leur vie personnelle, à prendre part à des activités imposées et à exprimer des réactions attendues, ce qui la distingue du seul enregistrement de leur vie quotidienne, et qui a souverainement retenu que le versement de la somme de 1 525 euros avait pour cause le travail exécuté, a pu en déduire, sans dénaturation et abstraction faite des motifs surabondants critiqués par les huitième et neuvième branches, que les participants étaient liés par un contrat de travail à la société de production ; que le moyen n’est pas fondé".
2. In een persbericht zonder juridische waarde geeft het Franse Hof van Cassatie te kennen dat "(l)’apport de cet arrêt réside dans la confirmation que le lien de subordination constitue le “critère décisif” du contrat de travail et que dès lors qu’elle est exécutée, non pas à titre d’activité privée mais dans un lien de subordination, pour le compte et dans l’intérêt d’un tiers en vue de la production d’un bien ayant une valeur économique, l’activité, quelle qu’elle soit, peu important qu’elle soit ludique ou exempte de pénibilité, est une prestation de travail soumise au droit du travail." De advocaat-generaal bij het Franse Hof van Cassatie had tevergeefs het tegendeel gepleit.
Zie ook: "L'état de subordination qui crevait les yeux ou la reconnaisance de la qualité de salariés aux participants de l'île de la tentation", objectifdroitdutravail.blogspot.com, 4 juni 2009.
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